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Start-up Weekend Québec : au cœur de la fibre entrepreneuriale



Du 17 au 19 novembre 2017 s’est tenu le 7ème Startup Weekend Québec à l’Université Laval.

Le CoWork soutenait l’événement en offrant, par tirage au sort, à une équipe un mois de forfait La Bougeotte (3 jours semaine) et un atelier d’accompagnement de deux heures avec son fondateur Driss Benabdallah. Dépêchée sur place, je reviens sur cette belle édition.


Pour ceux qui ne connaissent pas encore le concept, Start-up Weekend c’est le défi un peu fou de créer une entreprise en 54 heures. Cette année, 75 personnes étaient réunies : des développeurs, des scientifiques, des créatifs, des gens d’affaire venant de tous horizons avec l’objectif commun de tout donner pour mettre sur pied une entreprise qui tient la route. Au total, neuf équipes se sont constituées.


Le weekend a été ponctué par du mentorat, des conférences, des activités le fun pour nourrir comme il se doit ce désir entrepreneurial naissant ou déjà bien affirmé. Le but étant d’amener chaque participant à sortir de sa zone de confort et de le transformer le temps d’un weekend en super héros de l’entrepreneuriat.

Sortir de sa zone de confort

Le Startup Weekend c’est avant tout repousser ses limites, c’est aller au bout de soi, de sa fatigue, de ses ressources. C’est puiser dans ses réserves toute son énergie et son ingéniosité.


C’est ouvrir son esprit à des idées nouvelles, favoriser le brainstorming, l’innovation. 54 heures c’est peu mais on peut déjà faire de très belles choses avec une bonne dose de motivation, de passion et de synergies.


Les participants sont amenés à réfléchir avec des coéquipiers qu’ils ne connaissent pas à l’avance. Cela nécessite donc de composer avec cette nouvelle équipe rapidement, de trouver sa place, de confronter ses idées, d'être à l’écoute.


A l’échelle de l’équipe, c’est aussi savoir remettre en question son projet, sa problématique, sa solution, sa cible, son modèle d’affaire. Les sessions avec les mentors viennent parfois tout requestionner, tout ébranler et il est fréquent que les projets doivent prendre une autre tournure ou qu’il doivent complètement se transformer suite aux conseils formulés par les mentors.


Avec le Startutp Weekend, on sort de sa zone de confort, on découvre une partie de soi qu’on ne connaissait pas. On grandit, on fait grandir… son projet mais aussi sa personne!

Changer le monde

Bon nombre d’entrepreneurs le disent, on ne crée pas une entreprise dans le but d’être le nouveau Airbnb et de se faire plein d’argent. L’objectif premier, celui qui doit nous nourrir, nous animer, c’est de répondre à un besoin, de solutionner un problème. Il faut « tomber en amour avec son problème".


Cette année, les projets s’attaquaient à des secteurs vraiment variés comme le commerce en ligne, la publicité, l’événementiel, la location d’équipement, la santé, l’alimentation, l’environnement ou encore l’intégration sociale. A leur échelle, tous essayent de changer le monde, d’en améliorer un aspect, de proposer des produits ou des services qui n’existent pas encore ou de les bonifier et proposer une innovation.


Et cette année, j’ai été frappée par le nombre de projets ancrés dans une démarche sociétale et/ou éco-responsable. Sur les neuf projets présentés, six s’inscrivaient de près ou de loin dans cette logique. Des problématiques diverses étaient mises en avant comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’utilisation de farine d’insecte comme alternative à l’industrie bovine extrêmement polluante, l’encouragement d’initiatives éco-responsables pour les commerces et les consommateurs, l’intégration d’étudiants étrangers, le partage d’équipement de plein air pour les particuliers, ou encore la mise en relation entre massothérapeutes à domicile et leur clientèle.

Tous, avec cette volonté commune de réinventer un monde de demain plus durable et plus humain.



Pitcher comme un héros

Le pitch est un élément incontournable, central du Start-up Weekend. C’est la consécration de tout le travail accompli. C’est le moment où les équipes vont confronter leur start-up devant un jury aguerri.


Devant une salle comble, les neuf équipes se sont prêtées à cet exercice grisant mais difficile. Réussir à rendre compte du problème, de la solution, du modèle d’affaire, de la pertinence du projet, réussir à mettre le jury dans sa poche, le tout en cinq minutes chrono, c’est un vrai challenge! Avec le stress, le manque de sommeil, l’excitation ultime ; le pitch se révèle être un art de l’extrême.


Il faut endosser sa cape de super pitcher mais si la forme compte, le contenu reste primordial. Les projets ont été jugés sur les critères suivants : la validation du problème, la rentabilité du modèle d’affaire, l’exécution du projet et son design.

And the winners are :

Première place : UpPer

UpPer propose la commercialisation de recettes à base de farine d’insecte, une alternative protéinée pour contrebalancer la surconsommation de viande rouge et réduire ainsi l'empreinte écologique.


Deuxième place : Hinst

Hinst réinvente le commerce en ligne en utilisant les # des photos Instagram.


Troisième place : Wapiti

Wapiti est une plateforme de location entre particulier, spécialisée dans l’équipement plein air.



Je tiens à féliciter l’ensemble des participants et à adresser une mention spéciale à l’équipe GinkCo car elles ont su porter leur projet à terme à deux, animées par leur conviction et leur engagement.


Cette fois encore, le Start-up Weekend Québec a brillé par son esprit entrepreneurial. D’année en année, il gagne en organisation, en originalité, en pertinence et en audace. Bravo à l’équipe organisatrice, à tous les bénévoles, aux partenaires multiples et aux participants héroïques.


A l’année prochaine !

Morgane Viguet

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